Sur fond de chômage, de crise de l'Euro, de dette publique, voire de retour au franc...
Impôts locaux, les hausses à Rixheim et environs... mais aussi, suite des délires de Mrs Bockel (agglo M2a) et Buttner (CG68)
J'entends parfois parfois des remarques sur mes propos souvent critiques c'est vrai, on me dit que je ne parle pas de ce qui progresse, de ce qui va. Bien sûr, la plupart des sujets vont dans le bon sens, surtout à Rixheim, les débats ne sont plus du tout ceux qui existaient dans la municipalité 'Hanser'. Le rôle que je me suis fixé, n'est pas de décrire ce qui va, sauf s'il s'agit d'une avancée très importante, fondamentale. C'est évidemment le même raisonnement que j'applique aux autres instances et organisations. Si toutefois vous avez des suggestions précises à formuler sur un sujet de votre choix, n'hésitez pas à m'en faire part, je ne prétends pas tout savoir ou connaître.
Le n° 39 de novembre 2011 et le n° 40 de décembre, du bulletin municipal de Rixheim
n° 39
On ne peut pas décemment dire que l'Etat fait une augmentation de 2 % et que Rixheim ne bouge pas ses taux ! Le résultat final est une augmentation des taxes pour la commune, certes conforme à l'inflation, mais supérieure généralement aux recettes des ménages (salaires, retraites etc...). Vous trouverez des précisions dans le texte et le tableau plus bas.
En ce qui concerne l'eau de la Doller qui reste chlorée jusqu'en 2013 (sauf le quartier d'Entremont) je pensais avoir compris que ce serait pour fin 2011 ? Sans doute ai-je mal entendu. Mais quand M. O. Becht nous a promis l'eau de Mulhouse il n'était pas question à l'époque, de le faire dans le cadre de la communauté de Mulhouse, contrairement à ce qu'il laisse entendre dans le supplément spécial inclus. La fusion avec la CAMSA n'était pas prévue.
Les commentaires donnés plus loin dans cette page, valent évidemment ici. Au niveau de la M2a, il s'agit de mutualiser pour rentabiliser des moyens, pas pour effectuer des hausses d'impôts ou pour créer des circuits administratifs supplémentaires, d'ailleurs M. Le Maire de Rixheim le dit bien. Mais nous pouvons légitimement nous poser des questions au moment ou des réalisations (grandioses pour certaines) sont votées et financées par l'agglo (M2a). L'utilité publique doit être la première motivation, le prestige n'a rien à voir dans tout cela, et même pour certains choix concernant le nouveau complexe sportif de Rixheim ! Je suis évidemment pour une 'agglo' mais il ne faut pas que cela redevienne une 'CAMSA' avec des déficits, souvenons-nous du SITRAM !
Faisons un petit calcul simple :
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Imaginons par exemple que les habitants des communes 'cotisent' (pour simplifier) à la communauté d'agglo, l'une (1) à 50€, l'autre (2) à 35€ et une autre plus petite (3) à 15€ soit au total 100€
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Lors d'une opération communautaire dans la commune (2) un investissement de 60€ est réalisé sur les 100€ de recettes, il ne reste donc plus que 40€ à répartir...
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S'il faut contenter à peu près tout le monde cela finira par des augmentations d'impôts locaux (les 40€ risquent d'être insuffisants), c'est à peu près ce que nous vivons avec la M2a !
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L'agglo n'est pas un apport supplémentaire de finances publiques, c'est simplement une répartition, importante aujourd'hui pour Rixheim, demain pour une autre commune.
Il ne s'agit plus ici, de mutualisation, mais de redistribution... (mobilisation des 'bons leviers' dans la terminologie de M. Becht). Mais ces bons leviers ne sont pas toujours pour Rixheim et cela me semble logique. Nous voyons donc bien que le discours 'il n'y aurait pas eu' (*) ne tient pas toujours et pour tout le monde. (*) Supplément du n° 39, page 4, chapitre 'Concrètement, l'intercommunalité apporte-t-elle vraiment quelque chose à Rixheim ?'
n° 40
Libre expression (Cap sur la démagogie de Rixheim Vivre ensemble) :
Je ne vois pas vraiment où est la démagogie dans les déclarations de Cap sur le bon sens. Je 'tape' moi aussi sur la M2a. Malgré l'erreur citée sur le nombre de députés, il reste tout de même vrai, que nous explosons les scores d'élus par habitant avec les 194 de l'agglo M2a (1 pour 104000 habitants pour l'Assemblée Nationale contre 1 pour 1500 à l'agglo, donc 70 fois plus, no other comment !). Ceci est un constat, comme je l'ai d'ailleurs largement exposé dans ma publication lors de la création de la M2a. Le fait qu'une diminution des effectifs aura lieu en 2014 ne change hélas pas la réalité d'aujourd'hui. Je me suis épargné la recherche du nombre d'habitants des communes ayant composé la C.C.I.N de l'époque, mais 35 élus de cette organisation peut paraître gérable alors que 194 ne l'est plus. J'ai déjà largement développé ces thèmes le 20/01/2010. Mais en parlant de diminution du nombre d'élus, je ne vois pas le rapport avec une dictature, il n'a pas été question de les supprimer tous, loin de là ! Mais la démagogie est peut-être justement dans ces hypothèses fantasques. 'Il a fallu additionner les élus qui avaient été votés lors des élections de 2008' nous dit RVE, je pense au contraire qu'il s'agissait d'une des solutions, sans doute celle qui faisait le moins de vagues auprès des élus, mais sûrement pas obligatoire, pas économique et pas raisonnable. L'autre vient d'être donnée dans le n° 40, celle de 2014, qui aurait pu être appliquée bien avant (74 élus dont 15 vice-présidents), mais n'est-ce pas encore de trop pour bien travailler ?
En ce qui concerne la voiture de fonction (ce message ne concerne évidemment pas M. O. Becht), j'ai remarqué, lors de la 'rencontre' publique du territoire de vie de Mulhouse du CG 68 le 18/10/2011 (voir ci-dessous), une grosse berline dont le moteur tournait déjà, chauffeur au volant devant la salle, au moment de la sortie du public. Tout le monde ne fonctionne pas au même carburant ! Mais je crois bien avoir vu le même genre de véhicule à Habsheim lors des voeux de M. Buttner en janvier 2011, pour M. Bockel cette fois, qui était invité, à priori sans chauffeur.
Pour la part rixheimoise du gâteau, j'ai déjà répondu plus haut, nous sommes dans une solution de redistribution. Cette solution, malgré les promesse faites, a déjà vu des augmentations de taxes (ci-dessous). Par ailleurs, comparer 210 € pour la revue couleur n'a aucun rapport avec les gains de 45 000 € cités, l'un n'empêchant pas les mesures d'économie de l'autre.
Mais encore, comment traduire dans le texte 'préférons quand même le débat à la démagogie' cité par le groupe Rixheim Vivre ensemble ? Dois-je lire ici, débat en vase clos, ou débat à sens unique ? Le fait n'est pas au débat mais aux réalités de ce qui existe, du constat de l'existant. Non, je crois qu'il faut reconnaitre les erreurs et surtout faire en sorte que la correction soit faite rapidement et de façon durable. Tout le monde a le droit de se tromper, mais surtout involontairement.
En résumé, je crois que cette réponse du groupe RVE est très maladroite !
Révolté par les hausses d'impôts locaux !
La part communale est restée au même taux comme promis, mais la valeur locative (base) a augmenté ce qui fait tout de même une augmentation de plus de 2 % (TH et TF). Monsieur O. Becht, Maire de Rixheim nous explique que cette augmentation de base n'est pas de son ressort, soit, mais les sommes encaissées vont tout de même dans les recettes de la Ville et compensent en principe les augmentations dues à l'inflation et concernant les dépenses. Il nous explique aussi dans son allocution sur le site de la Ville que la M2a n'a pas suivi l'abattement qui existait en 2010 au niveau du département et que nous avions besoin de finances et notamment pour le périscolaire. Je crois que dans ces temps difficiles il faut parfois prendre des décisions et ne pas sombrer dans le tout social. Parfois il faut responsabiliser aussi certains bénéficiaires de 'services' et faire payer le juste prix. C'est dans nos collectivités locales qu'il faut commencer à prendre des mesures d'économies draconiennes, et je suis persuadé qu'il peut y en avoir beaucoup.
La taxe des ordures ménagères (TOM) qui avait augmenté de 24,28 % en 2010, non seulement n'est pas revenue à son niveau d'avant, mais a subi une hausse de 1,86 % en 2011.
en ce qui me concerne...
 
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Les + 5,45 % (Région, Département, M2a sont significatifs)
Bizarrement les frais de gestion ont baissé, serait-ce pour les remettre à leur niveau initial dans 1 an ?
Mais essayez de comprendre les mutations d'une collectivité à une autre entre 2010 et 2011 !
Pensez-vous que nos salaires et retraites ont augmenté d'autant ?
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Eclairage de l'église Saint-Léger à Rixheim
Il existe, comme dans tous les lieux publics, un éclairage nocture dans les rues autour de l'église. Pour mettre en valeur ce bâtiment, 6 spots supplémentaires (au moins) éclairent la façade et le clocher, toute la nuit. J'ai déjà signalé il y a au moins six mois cette anomalie à l'adjoint en charge de la protection de l'environnement. Visiblement le message n'est pas passé et rien n'a été fait. Je m'étonne qu'à l'heure où toute la classe politique nous parle des émissions de gaz à effet de serre, du développement durable et du déficit public que rien n'ait été changé. Cette église, même classée, très peu visible de loin, ne présente pas un intérêt particulier à être éclairée spécialement, et encore moins toute la nuit. Combien cela coûte-t-il ? A Quoi cela sert-il ? Cette remarque est bien sûr valable à d'autres sites, classés ou non classés, à Rixheim ou ailleurs... que d'économies à réaliser si quelqu'un veut bien s'en occuper.
Le n° 7 de l'agglo mulhousienne (M2a), les fantasmes de M. Bockel (suite...) !
J'avais déjà soulevé dans ma publication du 24/09/2011, l'opportunisme de M. Bockel au sujet de la création d'un pôle métropolitain Mulhouse / Strasbourg. J'ai aussi prévu que cette création ne pourrait pas se faire gratuitement, cela paraissait évident ! L'actualité m'a une fois de plus donné raison. Nous apprenons que ce pôle pouvait se créer grâce à un syndicat mixte. Pour résumer, un certain nombre d'élus de la M2a et de la CUS (Communauté Urbaine de Strasbourg), siégeront dans ce syndicat. Sans compter les frais générés par les déplacements, les repas, l'administration qui va préparer les réunions, les travaux et gestions qui en découleront, il y a bien sûr aussi les indemnités des élus ! Je crois que l'on se moque vraiment du contribuable, surtout à un moment où tout le monde doit contribuer à la diminution du déficit public et au remboursement de la dette (celle que les irresponsables politiques ont engagée !). Ce pôle est totalement déplacé et M. Bockel, comme tous les autres doivent comprendre que ce qui se passe dans les salons parisiens nous concerne aussi ici à Mulhouse et dans les environs.
Mais j'aurais aimé que M. Bockel nous démontre (chiffres à l'appui) que cette création nous apportera autre chose que du virtuel. Depuis la parution du supplément spécial de la dernière revue municipale n° 39 de Rixheim, j'y associe M. O. Becht. Il semble que la M2a a approuvé ce projet, mais qui ? L'assemblée, les 194 ? Je n'oublie pas que tous les rôles possibles et cités sont largement à la mesure de nos collectivités actuelles. Nous avons la Région qui pourrait très bien recouvrir ces fonctions (universités, recherches par exemple). Le développement économique, fait déjà partie de l'ensemble des rôles des collectivités et le fait d'avoir 36 organismes qui s'en occupent est contre-productif. M. René Dosière, député nous le dit aussi sur Canal+ du 11 décembre 2011, le coût mensuel des 53 vice-présidents de la M2a est de 128 000 €, sans compter les autres élus, sans doute l'exemple le plus marquant des 'créations' de l'ancien maire de Mulhouse, mais il n'était pas seul et personne n'a corrigé. Alors cessons de créer des 'sous-collectivités'.
Certains souhaitent compliquer encore davantage les schémas de nos inter-collectivités, c'est aller totalement à contresens. Mais l'intérêt est sans doute ailleurs, pas vrai M. Bockel ?
Là où tout est volontairement compliqué en Alsace et sans doute ailleurs.
Nous le constatons tous les jours, tout se complique, et je crois que cette complication entre les différentes collectivités est voulue. La transparence n'existe pas, les chiffres sont trop souvent absents des réalisations et des revues multiples qui en parlent. L'argent public circule d'une administration vers une autre et nous ne savons plus qui fait quoi, qui est responsable de quoi. Entre la Région, le Département (Conseil Général), la communauté d'agglomération, les syndicats, la commune, les subventions vont dans tous les sens, les délégations sont nombreuses, trop nombreuses. Nous ne savons plus comment fonctionnent nos collectivités publiques, je ne parle bien sûr pas, des multiples actions qui se recouvrent et dont chaque revue s'approprie l'avancée. Humanisme, attractivité du territoire, défenseur de ceci ou de cela sont des mots qui reviennent à toutes occasions. Prenons l'exemple de la liaison ferroviaire de l'EuroAirport et du TGV qui sont les sujets de toutes nos collectivités, quelle efficacité ! Mais surtout, quand nos élus vont-ils vouloir cesser de dépenser tous azimuts. Les dépenses sont à la hauteur des collectivités, souvent énormes car plus elles sont grandes, plus les sommes sont énormes et les élus n'ont plus la notion des chiffres. Ces dépenses se font en imaginant que les sommes sont réparties sur un plus grand nombre de contribuables, mais en oubliant que toutes les collectivités agissent de la même manière et provoquent cette crise qui n'a pas fini de nous secouer.
J'ai appris il y a quelques jours que le Conseil d'Alsace était en bonne voie et que nous nous dirigeons vers une fusion Haut-Rhin et Bas-Rhin, ce qui simplifierait déjà énormément. J'ai déjà émis mon avis favorable sur la question, mais je reste prudent quant à la solution définitive et au nombre d'élus. Pour moi, Il ne peut s'agir que de remplacer les 2 Conseils Généraux et le Conseil Régional par le Conseil d'Alsace et de ramener le nombre d'élus à un niveau très proche des 74 prévus pour la réforme de 2014. Bien entendu cette fusion devra aussi concerner les services des 2 Départements et de la Région afin d'optimiser les ressources, comme je l'avais déjà évoqué dans une publication précédente. M. Buttner (CG68) était fermement opposé à cette fusion et j'aurais aimé connaître ce qui l'a subitement fait changer d'avis. Promesses ? L'avenir nous le dira.
Le Centre d'entraînement du Mulhouse Olympique Natation (MON), une petite fortune.
Linauguration du centre dentraînement de natation de haut niveau a eu lieu le 17/09/2011. Le coût total de léquipement sélève à 5,91 millions deuros, financés conjointement par le Centre National pour le Développement du Sport (CNDS, Ministère des Sports), la Région Alsace, le Conseil Général du Haut-Rhin, la M2A (Mulhouse Alsace Agglomération), EDF et le club lui-même selon L'Alsace du 18/09/2011. 'Le projet respecte les critères du développement durable : isolation performante, chaudière à condensation au gaz, panneaux solaires, éclairage basse consommation
De plus, le bassin extérieur, moins profond que les piscines habituelles, permet déconomiser 400 m3 deau par an'. Mais le grand bassin extérieur de 50 mètres est ouvert et chauffé toute lannée. Durable et basse consommation disent-ils dans nos collectivités, cherchez l'erreur ! En fait on ne sait pas combien il faut d'eau au total, ni de chauffage, mais nous aurions pu en consommer plus, c'est vrai, sans les économies citées... La M2a affiche 4 300 000 € de travaux sur l'image ci-dessous. J'ai retrouvé un décompte de ces sommes : 'le montant total de 5,9 millions deuros, est cofinancé par le Centre national pour le développement du sport (1,35 M€), la Région Alsace (1,45 M€), le Département (1,45 M€), la Communauté dagglomération (1,3 M€), le MON (260 k€) et EDF (100 k€)'. Des millions d'€ sont investis, ils génèreront bientôt des dépenses énormes de fonctionnement annuelles, mais où est la nécessité de certains projets ? Quel est l'intérêt de Mulhouse et de son agglomération dans ces projets nationaux ? La gloire peut-être, mais la gloire de qui ? Voilà où vont les grosses sommes de notre 'agglo' et des autres collectivités de la région. Nos élus dépensent sans compter en nous martelant dans un beau dépliant, que la 'M2a' par exemple, est utile pour le citoyen ! Mais que font nos Fédérations ?
Les calculs du Conseil Général du Haut-Rhin (CG 68), et les paroles de M. Buttner lors de la 'rencontre' publique du territoire de vie de Mulhouse le 18/10/2011.
Les présentations ont été faites par les vice-présidents du Conseil Général, M. Buttner ayant eu un problème d'avion. Celui-ci a décollé avec retard de Paris. Il n'est pas très sérieux de prévoir une réunion à Paris quand on organise une réunion publique avec les habitants le même jour, mais soit... Lors de cette rencontre, nos hauts responsables du Conseil Général ont énuméré les réalisations récentes pour le 'mieux-vivre' des habitants du Haut-Rhin. L'explication se porta aussi sur l'équilibre budgétaire qui est ici, au Département, de rigueur, contrairement à ce qui se passe au niveau de l'Etat qui se permet un déficit public constant (cela a été dit sur un ton très ironique). Cependant on nous expliqua que plus de 11 M€ avaient été obtenus après insistance, et après que les services de l'Etat eurent effectué un contrôle de nécessité ! Alors de qui se moque-t-on ? Il fallait oser faire une telle annonce, être demandeur de l'argent de l'Etat, mais surtout ne pas être responsable, pas vrai M. Buttner ! C'est montrer beaucoup de mépris à l'égard des personnes présentes en essayant de leur faire croire n'importe quoi. Par ailleurs chaque 'territoire de vie' aura 'sa' superbe plaquette sur les mérites et les actions du Conseil Général, remise lors des rencontres des 7 'territoires de vie' dessinés par le CG 68. Une manière de plus de montrer que les économies ne sont pas au programme dans le Haut-Rhin ! Il est beaucoup plus facile d'augmenter les taxes.
Ces parlementaires européens qui pointent pour 284 € et repartent aussitôt
Une petite vidéo que je vous conseille : http://www.youtube.com/watch?v=ksrVyATe2X8&feature=player_embedded Les 284 € sont versés pour la présence à chaque journée de session parlementaire.
Gaspillage collectif !

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Constatez ! 2 revues, même sujet, mais ce n'est que la face visible de l'iceberg des dépenses inutiles !
Ces deux magazines consacrent la totalité de la parution au TGV !
Il est temps de chercher aussi les 'petites' économies. Mais combien y en a-t-il à faire et où ? Beaucoup et partout, j'en suis sûr.
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Combien de milliers d'€ par an ?
La publicité politique et le développement durable ! Des actions inutiles pour certaines ! Des revues et des dépliants trop luxueux !
Ne peut-on pas faire mieux, plus sobre, ne pas répéter, regrouper ? Bref économiser !
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Les réactions
Je suis toujours très surpris par le peu de réaction de nos concitoyens et notamment dans les réunions publiques, des syndicats, des associations de consommateurs ou d'autres... serions-nous tous devenus des moutons au service de nos élus ? Je crois qu'il faut, à défaut de descendre dans la rue, aller écrire dans des forums, signer des pétitions, envoyer des mails ou écrire, aller dans des réunions publiques et embarrasser nos élus avec une foule de remarques et de questions. Les français en ont assez de ces politiques qui ne sont pas les leurs, pas pour eux, mais il faut qu'ils le fassent savoir autrement que lors de réunions entre copains ou amis.
La dette française
Pour donner un ordre d'idée de notre dette publique :
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Elle correspond à environ 1 700 000 000 000 € (1700 milliards) pour 65 000 000 d'habitants (INSEE, janvier 2011) soit 26153 € par habitant (évidemment ce calcul est théorique, et signifie que pour tout rembourser, il faudrait que chaque habitant - y compris les enfants, les jeunes, les non-imposables etc... - paye 26 200 € pour éponger la dette).
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Chaque année nous ajoutons environ 100 000 000 000 € (100 milliards) de déficit public à notre dette publique, c'est ce qui s'est passé dans les 3 à 4 dernières années, un peu moins auparavant. Ce chiffre varie aussi en fonction du remboursement du capital de la dette ou pas. Le remboursement en capital représente environ 87 M€ en 2010 (mais il est repris en déficit car il est refinancé par des emprunts).
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Les intérêts de la dette, en 2010, ont représenté 42,4 milliards d'€, soit plus de 40 % de notre déficit public annuel.
Simplement gigantesque ! Les amortissements sont bien sûr en évolution constante car les dettes sont des dettes à court, moyen et long terme, il ne s'agit pas d'un tableau d'amortissement constant.
La charge de la dette prévue pour 2010 est de 43.5 milliards dEuros soit 14.5% de notre budget. Cela veut dire que la France va consacrer en 2010 cette somme pour payer les intérêts de sa dette (évidemment, le capital ne sera pas remboursé). Pour donner quelques ordres de grandeur, cela représente 2/3 du budget de léducation nationale (60 M€), plus que le budget de la Défense (37 M€), et deux fois le budget de la Recherche et de lEnseignement Supérieur (24 M€). Cest aussi léquivalent de ce que rapporte lImpôt sur le Revenu. (Source http://resultat-exploitations.blogs.liberation.fr/finances/2010/05/dette.html)
On peut encore imaginer que les 11 M€ obtenus par le CG 68 (voir plus haut), s'ils étaient générés par tous les départements français représenteraient environ 1 milliard d'€ de notre dette publique ! A l'heure de l'aménagement de stades de foot-ball en synthétique de l'ordre du million d'€, quand il existe par ailleurs 1 ou 2 autres stades pose des questions. Comme je l'ai entendu dernièrement, parole d'un économiste, nous sommes en situation de réaliser partout des économies réelles, regardez autour de vous. A l'heure de l'allongement de la durée du travail, on doit se poser la question 'où est le mieux vivre ?', et quels sont les choix que nous devons effectuer pour cela.
Mais ne nous y trompons pas, les mesures qui viennent d'être prises ont pour seul but de maintenir la note française, le fameux 'AAA' des agences de notation. Ce 'AAA' nous permet de bénéficier de taux d'intérêts avantageux pour notre dette, sinon le coût de cette dernière serait encore plus lourd avec des intérêts plus élevés. Nos gouvernants pensent évidemment aux prochaines élections, ils ne seraient plus du tout crédibles si nous perdions cette notation, Nicolas Sarcozy en premier. Alors essayons de comprendre pourquoi le Président de la République a souhaité continuer cette politique de déficit public jusqu'en 2012 alors que l'Europe nous a déjà rappelé à l'ordre en février 2009, parmi d'autres pays européens ? Avec cette note à 'AAA', il serait sans doute plus facile de gagner les élections présidentielles de 2012. Du travail d'artiste !
Je viens d'apprendre qu'un budget de subvention de 1,44 million d'€ sera encore alloué pendant au moins 2 ans (2012 et 2013) au Rallye de France/Alsace (manche du WRC), un vrai scandale ! En réalité si on tient compte des frais d'infrastructure ce chiffre est quasiment doublé soit de l'odre de 3 millions d'€ (http://www.ahbak.org/wp-content/uploads/2011/09/rallye-non-merci2.pdf). Merci à M. Richert, à l'UMP et autres élus alsaciens concernés. Le Groupe Majorité Haute-Alsace de M. Buttner se plaint du manque de participation de l'Etat dans les collectivités du Haut-Rhin... dans ce contexte, inutile de chercher une logique, les faits sont là et bien là.
Bon à savoir :
- Quand Rixheim reçoit une subvention de 590 000 € du Centre National pour le Développement du Sport (CNDS, Ministère des Sports) pour sa nouvelle salle des sports, cela creuse encore davantage la dette publique. Cette somme, non planifiée au départ dans le projet, permet d'avoir plus de 'commodités', mais n'est cependant pas absolument nécessaire. L'effet est le même pour le Centre d'entraînement du MON (voir plus haut).
- Nous savons tous que les montants des offres pour les réalisations publiques (appels d'offres) sont nettement plus élevés que dans le privé (à projet identique), malheureusement personne n'a trouvé la bonne solution pour vraiment faire jouer la concurrence et discuter les prix au moment des offres.
- Le volet social, et notamment éducatif et de petite enfance coûte trop cher à la collectivité. Il y a encore quelques dizaines d'années, les crêches, les classes avec moins de 30 élèves n'existaient pas, pourtant ces générations ne sont pas plus 'en 'retard' que les nouvelles. Il y a des notions, du bon sens, de l'équilibre qui se sont perdus entre temps, aujourd'hui tout est dû !
- Quand les collectivités justifient leurs dépenses publiques en injectant dans l'économie (en faisant 'travailler' les entreprises, paroles aussi de M. Becht au conseil municipal), il faut considérer que l'ensemble des sommes dépensées ne profite pas à l'emploi (diminution du chômage). Une très grande partie de cette dépense publique revient à l'entreprise et à ses bénéfices, à ses fournisseurs, aux matières premières et peut même partir à l'étranger. Par ailleurs les investissements effectués génèrent des dépenses de fonctionnement sur le long terme et génèreront un jour un excès de charges. Cela finira par bloquer et contraindre les budgets des collectivités, un peu comme la dette publique, pure logique. D'ailleurs c'est déjà le cas, de plus en plus de charges non seulement deviennent incompressibles, mais augmentent. Quand vous effectuez un achat de matériel, il faut évidemment l'entretenir et ce n'est pas gratuit.
Mais les hommes (et femmes) politiques nous racontent ce qu'ils veulent... il va falloir qu'ils prennent tous leurs responsabilités.
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