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Le 08/11/2009 Publication n° : 01AR24
Il y a lieu de relire aussi mes précédents articles : _____________________________________________ La salade mexicaine... la communauté d'agglomération de la région mulhousienne (CARMA) ? Manquerions-nous de courage à Rixheim ? C'est fort probable ! Quand nous analysons un peu les quelques éléments en notre possession, forts aussi des évènements passés, nous nous rendons vite compte q'un monstre est en train de voir le jour. La C.C.I.N. n'était-elle pas déjà un peu trop grande quand on connaît les énormes dépenses qui ont eu lieu (voir au besoin mes articles précédents rappelés ci-dessus). Certes nous avions à résoudre le problème difficile du SITRAM avec son déficit énorme, mais cela n'aurait-il pas pu être fait autrement ? En fait, on nous explique que nous arrivons, grâce aux bonus à compenser ce déficit, déjà crée par certains des dirigeants de la nouvelle C.A.R.M.A. Voici en terme de gouvernance annoncée ce qui ne peut pas être acceptable, à la tête même de cette nouvelle organisation, il y a quelqu'un qui avait la responsabilité (entre autres) du SITRAM (Sitram 2007), nous nous souvenons tous du déficit insupportable de cette organisation. Je trouve donc incroyable et déplacé que l'on mette à la tête M. Jean-Marie BOCKEL, mais certains autres noms pourraient se retrouver à nouveau au palmarès et même des élus de Rixheim, inadmissible ! Avant de rentrer dans les détails, je voudrais tout de même saluer l'intervention courageuse de Madame Marie-Christine HUBER-BRAUN lors du conseil municipal du 24/09/2009 (gouvernance, démocratie, économie). Je suis d'accord sur bien des points de cette intervention et j'approuve totalement la remarque du dernier bulletin municipal (n° 17 Vivre à Rixheim). Un complément d'information nous est donné sur le site "Sausheim Passion" dont voici l'adresse : http://sausheimpassion.over-blog.com/article-36296740.html Je crois qu'effectivement, nous obliger à adhérer à une structure est une diminution de nos libertés, nos élus locaux auraient-ils peur de monter au créneau et de dire qu'ils ne l'accepteront pas ? La commune de Battenheim a pourtant refusé. Non, nous ne pourrons jamais plus revenir en arrière et retrouver notre marge de manoeuvre sur bien des points, tout cela à cause des bonus(*) proposés ! Mais quelles sont à long terme les contreparties réelles ? Nous y laisserons notre âme... et sans doute le bonus... beaucoup de choses échapperons à notre contrôle, je dirais même beaucoup de choses que nous avions déjà nous-même bien du mal à contrôler au sein de la commune. Alors imaginons tout ce monde qui pense et agit pour nous (surtout en terme de finances), mais qui pense aussi et surtout à sa carrière politique, plus l'infrastructure est grande, plus la carrière est évolutive. bonus(*) : Ce que nos élus appellent 'bonus' est en fait un supplément de recettes fiscales généré par le taux unique de taxe professionnelle (TP) en cas de fusion (voir ci-dessous). Le raisonnement est fait sur la taxe professionnelle alors que tout le monde sait qu'il y aura des changements profonds et que cette taxe va disparaître au profit d'une autre sans doute moins lourde pour nos entreprises, alors que deviendront ces fameux 'bonus' ? 1 - Mise en commun des moyens (matériels et humains) : D'abord sur le plan des recettes, nous n'avons pas plus de moyen que l'ensemble des communautés dissoutes. En fait, ce que je veux dire, c'est que nos moyens financiers n'ont pas augmenté. D'ailleurs le montage qui nous a été présenté à Rixheim par M. Olivier BECHT est en équilibre grâce au "BONUS" de 20 millions d'€ (M. NOTTER dans la revue CCIN n° 14 annonce peut-être 15 millions seulement). Ce "Bonus" est versé par l'Etat en cas de création de la communauté avant le 1er janvier 2010 et suite au remplacement de la taxe professionnelle par une autre taxe, perçue cette fois directement par l'Etat. Nous savons que l'Etat ne fait en principe pas de cadeau et que le financement est fait par le contribuable (personnes physiques -vous et moi- ou morales -entreprises-). Ce fameux "Bonus" est en fait une compensation venant de la part d'augmentation de la future pseudo-taxe professionnelle versée par nos entreprises qui seraient alignées sur le même taux. La présentation de cet équilibre nous fait oublier l'absorption du déficit du SITRAM (cet argent aurait pu être utilisé autrement). Mais cet équilibre est-il réel compte tenu de ce que nous savons aujourd'hui de la CET et de la redistribution ? Le SITRAM ou ce qu'il en restera sera repris mais avec à la tête une grande partie de ceux qui sont déjà responsables de ce déficit. L'extension du réseau s'arrêtera-t-elle ? Pour l'instant, oui, mais rien n'est moins sûr d'ici 1 à 2 ans. Mais quand nos élus de Rixheim nous annoncent qu'il n'y avait pas d'autre solution que de créer cette nouvelle communauté, là, je m'indigne. M. Olivier BECHT aurait-il oublié de nous dire que la solution de ramener le taux (de l'ex-future-TP-CET) à 13,70 % au sein de la CCIN aurait sans doute suffit à combler ce que le SITRAM réclamait pour l'ensemble des communes concernées ? La conséquence directe étant la 'non-utilité' d'intégrer une communauté d'agglo telle que la CARMA. Un autre point ne m'a pas du tout convaincu, le Musée du Papier Peint de Rixheim pourrait être repris par la nouvelle Agglo, dans ce cas les sommes énormes pour financer ce musée seraient payées par l'ensemble des habitants de l'Agglo (indirectement par une baisse de ressources globales, c'est donc comme un impôt). Ce système suppose que d'autres affectations du même genre et émanant d'autres communes augmentent aussi ces contributions. S'il peut être intéressant individuellement pour une collectivité de noyer des gros chiffres dans l'ensemble, il ne faut pas oublier que d'autres communes partenaires pourraient faire de même et ainsi réduire à néant les pseudo-économies rixheimoises sur ce musée. En effet si nous économisons en faisant payer plus de monde, si l'enveloppe augmente cela réduit à néant ces économies. Mais il y a pire, ce système est inflationniste car la tendance est d'augmenter facilement les budgets globaux communautaires, les gros chiffres divisés par plus d'habitants semblent plus petits et donc n'incitent pas à faire des économies, bien au contraire. Nos 'politiques' là encore sont en train de noyer le poisson ! M. Olivier BECHT sera le n° 2 de la nouvelle structure, ce qui peut sembler être une bonne chose pour Rixheim et nos intérêts directs. Mais comme l'a indirectement souligné Madame HUBER-BRAUN, l'objectivité de ce dernier pourrait être relative. Sa parole électorale de non-adhésion à la CAMSA devient en effet très ambiguë. Un dernier point, je suppose que le syndicat qui remplace en partie la C.C.I.N. sera présidé par l'ex-président de cette C.C.I.N. Encore un syndicat pour conserver quelques places et effacer quelques réticences passées pour la fusion ? Personne n'a oublié l'opposition assez farouche de M. Bernard NOTTER à la fusion avec la CAMSA. D'ailleurs s'il fait autant de 'pub' dans ces revues (lisez le n° 15 de L'Ile Napoléon, communauté de communes), il doit bien y avoir une raison... politique encore. Il décrie lui-même la confiance relative à une organisation si la CCIN n'est pas bien représentée en son sein (et qui serait donc ce représentant ?). Quelle confiance pouvons-nous avoir dans toutes ces structures, si à priori, un élu lui-même peut remettre l'une d'elle en cause ? Je ne reviens pas sur la piscine et son déficit qui va encore croître avec l'extension en cours. Il y a aussi la fameuse centrale énergétique et pour laquelle personne n'a encore trouvé d'eau chaude (des annonces, toujours des annonces), c'est habile. La majorité de la population pense que cette centrale produit de l'énergie grâce à l'eau chaude souterraine, hors pour l'instant il n'en est rien. Le bois (biomasse) ne peut être considéré renouvelable que si on replante autant d'arbres que ceux que l'on abat (il leur faut encore du temps pour grandir). Mais j'ai déjà exposé ces arguments en détail dans mon article précédent et rappelé en haut de cette page. M. Bernard NOTTER fait partie du groupe majoritaire du Conseil Général du Haut-Rhin, ce groupe, je crois, fait partie de l'UMP, or il prétend subir les réformes qui viennent de plus haut (les préfets sont nommés et dirigés par l'Etat me semble-t-il, c'est donc le même groupe politique qui dirige ces fonctionnaires de l'Etat). Il est dès lors un peu trop simple de dire que la politique est subie, non ? La base même d'un parti n'aurait aucune influence sur sa politique ? Si on n'est pas d'accord, on claque la porte ! Je ferais cette même réflexion à bien des élus locaux et régionaux, visiblement en manque de courage, c'est sans doute ainsi que nous avançons le mieux ! Chacun voudrait-il tirer les marrons du feu ? Quand je vous dis qu'en politique il n'y a pas de principe ! En réalité je pense plutôt qu'ils nous trouvent de bonnes excuses en se couvrant de la politique des autres... souvent situés plus hauts qu'eux. J'ai parcouru le dernier ou l'avant dernier bulletin municipal émis par la ville de Mulhouse, je suis surpris par les objectifs qui y sont fixés, à savoir par exemple le T.G.V., l'EuroAirport et bien d'autres... nous retrouvons ces mêmes objectifs au niveau intercommunal, départemental et régional, alors je me demande tout simplement 'qui fait quoi' ? Ces grands objectifs font oublier le principal, à savoir la vie de Mr Tout Le Monde, la vie de tous les jours. Alors quels seront demain, les objectifs de cette C.A.R.M.A., quelle sera sa ligne de conduite, sa pratique, ses économies ? J'ai plus que des doutes, le passé a déjà donné ses enseignements. Il faut tout de même admettre que nous ne passons pas notre vie dans le T.G.V. et dans l'avion et que d'autres desseins importants sont là ! Certes pour l'homme politique de la situation, c'est sans doute moins enrichissant, moins payant, moins électoral aussi de s'occuper du courant. Que chacun reprenne sa place ! A force de vouloir aller plus haut, il n'y a plus personne de 'local', c'est sans doute ce qu'on appelle la proximité si chère à M. BUTTNER ? A force de faire des grands discours, de vouloir vous occuper de très grandes causes, vous ne faites plus rien du tout pour le commun des mortels, c'est pourtant lui qui vous a donné sa voix, sa confiance. Là, je fais un appel à tous les élus, sans aucun espoir d'être entendu, mes courriers sont restés sans réponse ! 2 - La gouvernance (194 délégués), le futur en 2014... la salade de l'armée mexicaine. Les salaires (part communautaire, hors cumuls éventuels) des élus qui nous représentent sont actuellement inférieurs au seuil maximal de 2700 €, ceux des anciens représentants de la CAMSA sont aussi inférieurs à ce chiffre. Ces salaires seraient maintenus tel quel dans la nouvelle communauté d'agglomération selon les propos de M. Olivier BECHT, provoquant des disparités importantes entre les élus. A Rixheim ils toucheraient aux environs de 600 € comme actuellement. Comment peut-on penser que ces sommes restent en l'état ou soient révisées selon les plus bas ? Non, vous vous doutez bien que cela ne sera pas le cas, l'alignement futur se fera vers le haut, je vous en donne ma parole. Le cumul des mandats permet pourtant déjà à nos chers élus de vivre très confortablement, mais il semblerait qu'ils n'en ont jamais assez, pendant que la population fait des sacrifices à tous niveaux et que la pauvreté s'installe. De plus quand ils cumulent, ils s'occupent forcément moins de l'une ou l'autre fonction de leur mandat. Imaginez 194 personnes autour d'une table... c'est énorme. Mais on nous signale que le nombre ne peut pas être réduit avant les prochaines élections municipales, à cause du statut de nos élus qui ont pris des dispositions avec leurs employeurs pour avoir du temps pour leurs délégations. Il me semble que le statut d'élu comporte aussi quelques risques (d'ailleurs cela a été un libre choix, financier sans doute aussi). Il est impensable que cette nouvelle structure d'agglo comporte autant de membres. Je rappelle simplement le principe du 'privé', qui ne tient aucun compte du nombre de personnes quand il y a un changement structurel. Alors nos élus sont-ils toujours aussi vernis ? Là au moins nous aurions déjà pu faire des économies réelles tant sur un plan financier qu'organisationnel. Bien sûr il n'en sera rien comme d'habitude. Voilà en tout cas une manière de créer de l'emploi... politique. _____________________________________________ La politique d'aujourd'hui, On nous parle souvent de la formation qui aurait selon bon nombre d'élus le mérite de diminuer le nombre de chômeurs. Je pars du principe que le nombre de postes offerts ne peut pas être augmenté si l'entreprise n'en a pas la possibilité... en fait s'il y a 10 postes à pourvoir, le fait d'avoir des gens formés ou non ne change rien quant au nombre, il n'y aura pas plus de 10 embauches dans mon exemple. La formation permet juste de trouver plus facilement un emploi (ceci n'est vrai qu'individuellement par rapport à quelqu'un d'autre qui est moins formé). Par ailleurs, plus les gens sont formés, plus ils doivent occuper le terrain et donc prendre des tâches qui ne seront pas attribuées à d'autres. Ceci provoquant au passage des situations de pression et de stress au niveau des individus (Europe, mondialisation, voilà ou nous en sommes). Les affaires vont mal, la crise est là, mais quand on constate la durée de vie de certains produits, il n'est pas étonnant que le consommateur soit méfiant et frileux. Le marketing est de plus en plus sauvage et les contrôles de moins en moins effectués. Que font nos autorités ? Nous sommes toujours encore dans un système de consommation effréné, la camelote doit absolument être remplacée périodiquement pour nous obliger à consommer, au détriment de la planète qui se meurt. Pour le même prix, nous pourrions avoir des produits qui durent, des produits de qualité et qui polluent forcément moins, ne fut-ce qu'au niveau de la quantité de déchets. Des produits sont vendus aujourd'hui, dans quelques années on comprendra qu'ils sont mauvais pour la santé ou pour l'environnement (combien de cas similaires ont été signalés pendant les dernières années ?) Plus grave encore, la publicité s'autorise tout, elle peut même vanter les mérites de produits dont nous savons tous qu'ils sont néfastes pour l'environnement (prenez les cosmétiques, les produits de nettoyage ou les produits pour le jardin par exemple). Les ex-entreprises publiques gagnent de l'argent au détriment du service (par exemple EDF facture le relevé de compteur s'il n'est pas effectué dans une tournée générale imposée au consommateur). On a donc reporté le service sur ce dernier qui doit prendre congé pour être à la maison le jour 'J' du relevé. Les compteurs de relevés distants sont facturés, autrement dit le progrès bénéficie à ceux qui gagnent déjà largement, en tout cas pas au grand public. Alors il faudrait rester chez soi pour le relevé d'eau, de gaz ? Pendant une demi-journée à chaque fois ? Le comble, c'est que EDF fait relever les compteurs par des sous-traitants, devinez pourquoi ? Rentabilité, rentabilité, mais au profit de qui ? Mais que font nos élus pour améliorer ces situations ? Je crois simplement que notre quotidien n'est pas leur préoccupation et qu'ils ont mieux à faire en créant de grands ensembles ingérables et des postes pour leur carrière ! Cela se voit tous les jours, à tous les niveaux ! Lors des dernières élections européennes, tout le monde, y compris les journalistes ont remarqué la montée des 'verts', pourtant personne n'a relevé correctement le taux d'abstention record de 54%. Il y a ici des leçons à tirer, mais cela n'intéresse évidemment personne ! Imaginez un peu ce que cela signifie, 54% ! Toute la classe politique n'aurait rien compris ? Un conseiller général se vantait dernièrement de la non-augmentation 'départementale' de nos impôts locaux. Il suffit pour s'en assurer de reprendre le dernier bulletin municipal (N° 16, octobre 2009 de Rixheim). La base a bien entendu augmenté pour tout le monde (commune, département, région), là il peut s'agir d'inflation, quoi que, mais quand on augmente le taux d'imposition, on ne peut pas décemment annoncer que l'on n'augmente pas les impôts locaux. En décembre 2008, M. Charles BUTTNER, président du conseil général annonçait pourtant dans la revue Haut-Rhin Magazine n°24, dans son interview à la page 23, "il ne serait pas raisonnable d'augmenter les impôts au-delà du coût de la vie". Que penser des paroles diffusées par tout ce beau monde ? Marketing, marketing et élections... c'est à peu près tout. L'augmentation des taux est quasi-annuelle dans un secteur ou l'autre, les impôts sont donc en augmentation constante, voici mes dernières impositions :
Bien sûr l'augmentation du coût de la vie est déjà incluse dans la base qui a servi de calcul soit +2,48% pour la TH et +2,46% pour la TF. Il faut noter aussi (non inclus dans ces chiffres) : J'ai reçu dernièrement une invitation de la part d'un conseiller général du mouvement "Alsace d'Abord", Canton de Sainte Marie Aux Mines, invitation pour un rassemblement électoral (cantonales 2010). L'enveloppe était au logo du Conseil Général du Haut-Rhin. Je m'interroge donc sur l'utilisation des fonds publics à des fins électorales, mais peut-être ceci est-il tout à fait légal ou a donné lieu à remboursement des auteurs ? Mais cela ne fait pas bien sérieux, que se passe-t-il dans nos organisations que nous ne connaissons pas ? Je trouve cela totalement anormal et scandaleux si c'est avéré. J'aimerais aussi savoir quels sont les suivis effectués au niveau des chantiers faits pour le compte de nos collectivités. Il me semble qu'il y a souvent des avenants, ceci signifierait un manque de prévision ou d'étude claire. Mais ces chantiers sont-ils bien suivis par le représentant du citoyen ? Quand on observe certaines factures de réparations proches de la date de fin du chantier on peut se poser la question. Les montants des marchés publics ne sont-ils pas sur-évalués par nos entrepreneurs ? Dans un contexte autre que le domaine public, les travaux auraient-ils le même coût ? Quand je vois certaines enveloppes de chiffres, j'ai des parfois des vertiges et souvent des doutes ! Je trouve, que quelle que soit la collectivité, les votes de dépenses sont faites avec facilité, à croire que le citoyen, lorsqu'il est devenu élu, a oublié que c'est lui qui finance. Les sommes ainsi votées sont, elles aussi, plus élevées que celles que ce nouvel élu gérait jusque là, mais dans un groupe les décisions sont souvent prises collectivement. Les voix suivent les voix des autres... celui qui n'est pas d'accord hésite à dire ce qu'il pense, d'ailleurs au bout d'un certain temps il a oublié de penser. A Rixheim, les choses n'ont pas tellement changé pour cela, même si les budgets sont plus serrés, plus sérieux. J'aimerais tellement que les dépenses soient uniquement des dépenses réfléchies, les petites ou les grandes (les grands ruisseaux font les grandes rivières). En matière de gestion désastreuse (pour ne pas dire illégale) nos élus ne sont pas poursuivis, cela se passe pourtant à Rixheim. La nouvelle municipalité a décrié ces fautes à l'époque des faits, mais que fait-elle aujourd'hui ? Rien ! Nos élus acceptent les irrégularités de leurs prédécesseurs, ce qui fait que chaque génération est presque totalement libre d'agir et de ne jamais avoir à rendre de comptes. Inadmissible ! Mais comment, dans toutes ces situations, le citoyen peut-il avoir confiance en ses élus ? Comment peut-il encore avoir envie d'aller déposer un bulletin dans une urne en sachant que de toute façon l'issue sera à peu près la même, d'un candidat à un autre ? Fiction, les 54% d'abstention ? Je ne crois pas, je dirais plutôt 'ras le bol' et impuissance. Evidemment je pourrais continuer mes remarques, les hommes (et femmes) politiques ne réfléchissent pas assez à notre bien-être, dans bien des cas on peut améliorer des situations sans y mettre des moyens financiers. Les solutions ne résident pas dans les dépenses et les augmentations d'impôts. Mais j'aurais sans doute l'occasion de revenir sur ces sujets. 'Populisme !', Ai-je entendu récemment lors d'un petit débat ou mon interlocuteur fut un peu agacé (il se reconnaîtra)... voici une terminologie qui m'a beaucoup plu et que je lui dédie : |
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C o m m e n t a i r e s - Publication n° 01AR24 du 08/11/2009
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